Burkina Faso, une sortie de crise mal négociée

 

Les médiateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont proposé dimanche soir à Ouagadougou un « projet d'accord politique de sortie de crise » au Burkina Faso. Le texte prévoit de restaurer le président de la transition, Michel Kafando, renversé jeudi 17 septembre par un coup d'Etat militaire.

Mais la pomme de discorde réside dans l’amnistie des putschistes. Depuis, les Burkinabé sont dans la rue pour exiger le retour du Conseil National de Transition. Pour ma part, je trouve que la gourmandise va amener le pays dans le gouffre. Pour une bonne sortie de crise, il faut toujours oublier le passé et penser à l'avenir. Car les règlements de compte constituent toujours un piège sans fin. Certes nos Chefs d'Etats ne nous facilitent pas la tâche, mais les pays où les crises ont été résolues, c'est toujours le camp faible qui lâche prise. 

Je souhaite la paix au Burkina. Car c'est un peuple travailleur, exemple dans une Afrique démocratique où règne la paresse.